Que suis- je moi, le désorienté humain
Perdu dans les paysages, de ce vil terrain
La politique aux tendances atypique
Me laisse à mon rôle d’abandonnique
Je me cache l’âme désoeuvrée
En quête profonde, de ma sainteté
La religion sillonnée d’impostures
Me rejette partisane, hors de ses murs
Je crie hagard, dans ma solitude
Accompagné de ma folle inaptitude
Infortunée philosophie, de n’être sure
De me donner, une confiance pure
Me voilà en conflit, avec la morale
Qui serpente, à l’inexistence morfale
Me mortifie l’âme, de désespérance
Par la raideur injurieuse, des inappétences
Je ne suis rien, je ne peux rien
Et le monde se va, pour ces chefs vauriens
Qui persécutent mon esprit malade
Vaquant, à leur stoïque débandade
Ma pensée gangrenée s’atrophie
Retourne à son néant semé d’infini
L’humanité s’étiole, bien trop frivole
Vers ces souffrances qui vous affolent
Tout petit oh il est vrai, bien trop petit
Que me reste t’il à élever, pour ce terrible défi
Rester sage, mais est t’il sage d’être sage
Périr sage, n’est ce pas une faute pour le sage
Humain je vous prie, ne me critiquez pas
Je suis au fond ; de l’incommensurable là bas
Je vous crois, vous les solidaires de l’amour humain
Prenez en communauté, votre survie pour rester sains.
Moi j’attends que me reprenne l’éternité
Et rien ne me laissera plus, blasphémer
Contre ce qu’ils croient être, leur truisme
Ne m’en déplaise, parti je n’aurai à en crever
Mais gardez mon écrit, pour preuve de ma vérité
☼ƑƇ