Au fond perdu, de la secrète éternité
J’entends les lugubres complaintes
De la morosité, d’astres géants frustrés
De devoir disparaître, sans empreintes
Mais le beau ciel d’azur, me laisse jouir
De ces luxueuses lumières traversant
Le grand univers, pour mon bon plaisir
Dans le souvenir, de ce terrifiant instant
Explosion apocalyptique d’atomes
Pour la finitude, d’énormes galaxies
Je ressens mon destin qui détrône
Le sens de ma vie, absorbé par l’anesthésie
Mon espèce frondeuse, exige de découvrir
Quand elle se repait, d’approches insidieuses
Mais pourrai-je savoir, ce que sera devenir
De cet univers, produit du néant silencieux.
Cet univers va-t-il retomber, comme fichu soufflet
Que l’on voyait si beau , si doré, si aguichant
Mais que néant voudra absorber avec facilité
Pour retrouver silence dépourvu d’actes méchants
☼ƑƇ