| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> Les Bac Annales d 'Iste, l'homme d'ailleurs - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Les Bac Annales d 'Iste, l'homme d'ailleurs
Publié par Istenozot le 26-06-2016 18:10:00 ( 856 lectures ) Articles du même auteur



Ce poème est ma réponse au défi de notre amie Arielleffe du 24 juin 2016 :

http://www.loree-des-reves.com/module ... hp?topic_id=4675&forum=21

Le bac qu’il faut avoir vraiment. Et quoi encore,
Pas de quoi vociférer des hourras sonores !
Ce bout de papier n’est qu’un modeste sésame
Rassurant sur la culture des bonnes âmes.

On a beau penser que cet examen n’est rien.
Il en est qui l’aime tant en bons cartésiens
Qu’ils ont voulu le découvrir une autre fois.
Je fus de ces fidèles à cet amour courtois.

Devant mes sujets du bac, je fus un septique.
Si, au premier, mes notes furent pathétiques,
Au second, ma philosophie fut mon allié
Au point que, du premier essai, je fus délié.

N’avez vous pas remarqué que pendant le bac
Votre belle concentration est mise à sac
Devant les plus beaux événements proposés,
Juste pendant ce seul temps, à vous imposé.

Vous rêvez bien alors d’école buissonnière,
Ou de vous retrouver devant une rivière,
Une cane à pêche en main et, digne rêveur,
Vous cheminez, serein, dans les voies du bonheur.

Mais la réalité vous rattrape très vite,
Alors que l’on n’aime pas lui rendre visite.
A ce sésame, il nous faut lui dire : ouvre-toi
Pour qu’à notre avenir nous offrions un convoi.

Mais quelle allait donc être ma belle destinée
Après cet examen sans destin dessiné.
Après lui, j’ai cru que mon monde était fini
Alors que m’attendaient des embrouillaminis.

Après avoir rendu au bac un bel hommage,
J’ai honoré d’autres études d’un beau plumage,
Celles de médecine, de sciences à qui j’ai offert
Plus qu’il n’en fallait de mon temps tant inexpert.

C’est alors que la politique me tenta,
De mes études elle devint l’impedimenta.
Je m’y fis en son sein de belles amitiés
Mais je ne pus en devenir un initié.

L’amour, le bon sens ont fini par m’attraper,
Et aux desseins de ma famille me ficeler.
Mes études se sont finies dans les étoiles
Et la médecine m’a saisi dans sa toile.

Que dire à celles et à ceux qui passent le bac.
De votre avenir, qu’il ne soit pas votre ubac.
Laissez-le de côté et préférez le pont
Vous conduisant aux destins qui vous conviendront.

Jacques Hosotte

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
107 Personne(s) en ligne (25 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 107

Plus ...