| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> xnews >> Petit dialogue avec la beauté - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Petit dialogue avec la beauté
Publié par Istenozot le 20-06-2016 22:40:00 ( 977 lectures ) Articles du même auteur



Ce poème est ma réponse au défi du 18 juin de notre amie Delphine :

http://www.loree-des-reves.com/module ... hp?topic_id=4662&forum=21

Oh rage, oh désespoir que n’ai-je donc la crème
Qui me rendra la beauté sans vil stratagème.
Je deviens vieux et je ne te vois pas venir.
Sans tes délices que sera mon avenir !
La conclusion de ma vie va venir bientôt,
Alors je t’impose de venir aussitôt !

Que veux-tu donc m’imposer, je viens si je veux
Et je te prie de ne pas être belliqueux.
Crois-tu que la beauté vienne par artifice ?
Et arrête de venir avec ce caprice,
Préfère la chercher dans les élans du cœur,
Et elle te colonisera avec douceur.

Tu n’as jamais daigné me montrer patte blanche.
J’espérais que tu viennes telle une avalanche,
Mais tu ne faisais que me fuir avec dédain,
Me promettant un avenir si souverain.
Mon cœur saigne de tant de désespoir ;
Il ne peut ainsi trouver en toi quelque espoir.

Cher ami, la beauté est pleine de soucis,
La connais-tu vraiment en des termes précis.
Dans ton grand esprit, tu l’imagines joliesse
Et tu crois pouvoir la quérir avec hardiesse
Alors qu’il te faut la gagner dans la voilure
De la grâce, de l’élégance, avec droiture.

C’est cela, c’est cela que ne me dis-tu là
Avec tous ces trémolos et ces tralalas ?
Je veux tant être ton prisonnier pour te suivre
Et demeurer avec toi, pour mourir et vivre.
Je crois assurément au bonheur que tu donnes.
De tous mes excès je veux que tu me pardonnes.

De moi, il me faut te dire la vérité
Je ne suis qu’un manteau qui cache la beauté.
Je passe tout mon temps à vouloir vous tromper.
Je ne suis que du rêve qu’il faut dissiper
Et qui font éclore en vous des émois cuisants
Vous éloignant de désirs très appétissants.
Crois-moi, il vaut mieux lui préférer la tendresse.
Et de la beauté, tu sentiras la caresse.
Je te conseille ta femme, elle sera ta crème
Et en toi, mon cher ami, la beauté, elle sème.
Elle est pour toi la meilleure crème de beauté
Qui te fera trouver en moi la nouveauté.

Jacques Hosotte

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
mafalda
Posté le: 23-06-2016 02:57  Mis à jour: 23-06-2016 02:57
Plume d'Or
Inscrit le: 02-02-2013
De:
Contributions: 836
 Re: Petit dialogue avec la beauté
Un sacré bras de fer avec la beauté. Un dialogue riche et réaliste.
J' aime beaucoup la dernière strophe de ton poème, tellement vrai.

Merci Jacques, bises.
Istenozot
Posté le: 23-06-2016 22:30  Mis à jour: 23-06-2016 22:30
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Petit dialogue avec la beauté
Chère Mafalda,

Sois remerciée pour ton message qui me touche.
Et tu sais comme j'aime beaucoup te lire!

La vraie beauté est dans la relation entre l'homme et la femme. Il peut y avoir de la beauté ailleurs mais celle de la relation est la plus belle à mes yeux.

Bises.

Amitiés de Dijon.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
153 Personne(s) en ligne (99 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 153

Plus ...