Les cavaliers qui arrivèrent à Noirot étaient une centaine. Ils étaient armés jusqu’aux dents, en plus d’épées, ils avaient des arcs, des arbalètes, des fléaux, des haches, des lances. Bertrand le chef des soldats prit la parole.
Bertrand : Nous vous laissons deux options soit vous nous donnez vos richesses, soit vous trépassez. Léon : J’ai une proposition à vous faire, si vous battez le chevalier Billard nous vous donnerons tout ce que vous désirez, mais si vous perdez vous renoncez à piller Noirot. Bertrand : Entendu. Après un duel durant une minute Bertrand sort vainqueur de la confrontation. Bertrand : Billard si vous demandez grâce, je vous épargnerai peut-être. Billard : Pitié. Ange : Arrête Bertrand laisse Billard en vie. Dieu a de grands projets le concernant. Bertrand : Jésus Marie Joseph, un ange, très bien le chevalier Billard vivra. Ange : Tu as fait un choix qui plaira à Dieu. L’ange s’envole et disparaît. Bertrand : Puisque j’ai gagné j’ai le droit de prendre vos richesses noiriens. Poire : Vous feriez mieux d’abandonner, le chevalier Billard ne vous laissera pas faire, et si vous le tuez vous mécontenterez Dieu. Bertrand : J’ai gagné loyalement un combat contre Billard, d’après le code de la chevalerie, il est obligé de me laisser faire. Poire : Sire Billard vous n’allez pas laisser des bandits dévaliser de pauvres villageois tout de même. Billard : Ben euh, même si cela me déplaît profondément je dois laisser faire, Bertrand et sa bande, les conséquences d’une défaite lors d’un duel d’honneur doivent être assumées. Toutefois si Bertrand est prêt à laisser tomber une proie maigre, je m’engage à prier pour le salut de son âme. Bertrand : Que voulez-vous dire par une proie maigre ? Billard : Le village de Noirot a perdu beaucoup de richesses à cause des activités récentes d’une bande de 10 voleurs, et du chantage d’un sorcier qui s’était allié avec un dragon. Tout ce que vous tirerez en obligeant les villageois à racler les fonds de tiroir c’est à peine 10 pièces d’or. Bertrand : Les noiriens sont si pauvres que ça ? Billard : Malgré mon rang de chevalier, tout ce que j’ai pu manger et boire depuis que je suis arrivé à Noirot c’est du pain agrémenté de quelques fruits, et une bière de mauvaise qualité. J’ai beaucoup mieux à vous offrir que quelques misérables pièces, si vous laissez en paix les noiriens, j’intercéderai en votre faveur tous les jours auprès de Dieu. Bertrand : Vous arrivez à parler avec Dieu ? Billard : Bien sûr, pour qu’un ange apparaisse, et prenne ma défense, il faut que je sois très proche de Dieu. Bertrand : Si vous me jurez de prier tous les jours pour le salut de l’âme de mes hommes et moi, je promets de laisser en paix Noirot. Billard : Promis, juré. Bertrand : Dans ce cas là c’est convenu. Léon : Vive Billard, l’élu de Dieu. Villageois : Vive Billard le béni.
L’ange qui est venu au secours de Billard, n’est pas un envoyé de Dieu mais une illusion provoquée par la panique du chevalier. Tout le monde dans Noirot était dupe sauf Poire. Malgré quelques récriminations les sbires de Bertrand acceptèrent de ne pas piller Noirot. Quelques jours après le banquet organisé en l’honneur de Billard, un groupe escortant une dame importante s’arrêta à Noirot. Lorsque Billard la vit il fut troublé. Qui est la femme causant de l’émoi à Billard ? Vous le découvrirez peut-être en lisant l’épisode 7 de Billard le chevalier aux cent peurs et aux cent poches.
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