Je suis seule j’entreprends le ménage
Dans ma tête un grand remue ménage
J’ai perdu l’espoir de tous les bonheurs
Triste des ravageurs demains de la peur
Je t’aime mais tu as perdu tes pulsions
Et mon corps s’énerve de ta punition
Proteste en regrettant mes chimériques envies
Celles que j’enfouissais dans ton gai paradis
Mes pensées saignent de tes lâches silences
Je voulais ton bonheur je gagne ma violence
Et ton corps se promène sur mon bel esprit
Et le caresse fantôme de mes rituels désirs
Le feu de ma passion brûle mes dernières illusions
Je croyais, oui je croyais la raison de ta solution
M’aimer, toujours m’aimer au plus que parfait
Mais tes beaux sentiments ce sont trop vite défaits
Je suis assise là humiliée, le ménage toujours pas fait
Notre vieux bonheur pleure, il ne comprend ce vil fait
Celui de notre éloignement, il cherche ton bon retour
Je le surprends les yeux rivés sur ces prochains jours
Il est des jours de ma misère sans messe ou je voudrai
Oui je voudrai tout laisser là , ne revenir à ce pas d’entrée
Car je sais que la sonnette câline ne retentira certes plus
Quand nos bonheurs n’auront à se revoir, je t’aime je m’évertue…
Je suis assise là humiliée, le ménage toujours pas fait
je veille
Les heures passées que la fenêtre surveille
Notre vieux bonheur pleure, défait ne comprend ce fait
où est cet hier heureux
Soit ! Je t’aimerai jusqu’à vieux
☼₣€