Pour s’emparer de sa fourrure Que l’homme abatte l’animal Ou que ce soit pour sa pâture Qu’il l’assassine il agit mal
Qu’il le dépouille et qu’il se vête D’une peau d’ours vendue vivant Ou qu’affamé perdant la tête Il se paie sur la bête avant…
Pourtant qu’il copie l’oiseau-mouche Le poisson-chat il est champion Faisant s’envoler sans retouches L’hélicoptère ou l’hydravion
Il est au-dessus de la bête Quand sur sa queue il fait tout droit Danser le serpent à lunettes En jouant un air de hautbois
Mais sur la sienne plutôt souple Il a l’esprit d’un marsupial Et comme lui quand il s’accouple Il est plus gentiment bestial !
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