Ma chère amie,
Mais quelle idée! Peut être es-tu parfois acidifiante, dans une humeur ambiante. Certes, tu n'es plus une première communiante ni même une étudiante. Je ne doute pas qu'avec l'âge tu sois devenue conciliante. Ne vas pas te convaincre que tu es chiante, car alors je vais rentrer dans une aigreur contrariante.
Je t'en prie, persuade toi que ta constitution est fortifiante. Une telle pensée peut être humiliante. Je veux vraiment insister en des paroles vivifiantes, riantes aussi et encore suppliantes. Non tu n'es pas chiante!
Tu insistes. Peut être que cette emprise est balbutiante. mais, soyons justes, en rien amplifiante. Et honnêtement, elle n'est pas criante.
Serait-elle pour toi terrifiante? Stupéfiante peut être? Bon Dieu mais c'est bien sûr. Je comprends pourquoi tu nous viens ce soir avec cette phrase : elle est édifiante! A moins que tu en aies une variante qui te rapproche, à n'en pas douter, d'une conclusion amnistiante.
Pour en finir avec cette rédaction priante, reste confiante et ne désespère pas : demeurer un peu chiante a des vertus gratifiantes. Les relations peuvent en devenir sanctifiantes et souriantes.
Malgré tout mon amie, je t'embrasse très fort.
Jacques
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