Ma saine mémoire que me veux-tu Que t’arrive t’il énigmatique, me hais-tu? Je t’ai abreuvée au jour le long des rues De la connaissance des réalités avec salut
Infatigable tu as à satiété bien conservé Tous les souvenirs visibles de mon passé Tu les as triés avec faim pour me les remémorer Et j’étais fier de ma grande et heureuse lucidité
Pourquoi me trahis-tu éventrée pour cette envie De me taillader largement la pensée en repenti Ne pas pouvoir perdue trouver le bon fait dit De cette vérité et te débloquer fraîche sans délit
Mémoire je t’ai alors secouée, vilipendée, ravivée Mais tu ne voulais malicieuse me rendre ce juste trait Celui que je t’ai tracé a mon savoir de ce bon passé Tu le retenais arbitraire dans tes chemins excentrés
Merci de t’être reprise ma preuve, je te savais trop sage Je t’ai toujours confortée habilement dans ton bon lignage Pour que tu ne t’abstiennes filiale au silence sauvage Afin d’assouvir ton besoin répété de nouvelles images
Mémoire jamais je ne pourrai te décevoir Au quotidien ma peine est de te redonner le vif espoir Tu seras toujours ma fringante, prête à mon vouloir Au chevet de ma connaissance tissant ton grimoire. ☼₣€
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