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Poèmes confirmés : Premier Témoin
Publié par mercier le 04-06-2016 14:14:23 ( 895 lectures ) Articles du même auteur




Premier témoin


La mémoire du ciel
Ruissèlle en glycines émouvantes
Le long de tes miroirs novices.

Les murmures des nuages, surpris,
Décorent tes armoiries
De neigeux sortilèges
Te conduisant en secret
Au pays des chimères.

Le vitrail de tes yeux
Traduit tes rêves
En une houle obombrée
Parfumant d'ombelles
Tes profondeurs apaisées.


Lasse, elle déferle au gré des comètes,
Sur la plage ignée
D'un monde peuplé
D'âmes éveillées.


Le noyau de l'onde
T'envoie ses premiers messages,
Et enfin tu sais
Le sens du signal
Que chuchotent les feuillages,
Frondaisons frontalières,
Tressant le sillage d'une nouvelle étoile.
Propriétaire maladroit
D'un monde en demi-teinte,
Tu ignores toujours l'étendue de ton langage,

Pourtant,

Riches poissons d'or
Et cicadelles australes,
Fécondent tes gestes
D'une grâce impatiente,
Concession d'oiseaux lents
En escale vers l'intelligence
Des cités oubliées.


Maintenant tu sais
Qu'au fond de ces fourmilières discrètes,
Se prépare un ciel de platine
Surplombant des mers intérieures,
Ayant archivé depuis longtemps
Les matériaux de ton futur envol.



Ephémère tremblante,
Tu pars ves les rivages
De musiques incertaines
Que de fantasques compositeurs
Ecrivent sur le parchemin
D'aurores miniatures,
Fleurissant au cœur
De tes naissances successives.



Ta destinée se grave ici et là
En épitaphes cryptées
En marge des âges parallèles,


Quand tu étais
brise animale
Effleurant des printemps aurifères,
Sous le regard étonné
De dieux polyglottes
Venus d'astres de porcelaine;


Ceux-là savaient diffuser
Leurs lumières
En équinoxes bigarrés:
Lasers de cèdre
Sculptant dans tes jours
Des lacis burgautés,
Arcs en plein cintre
Soutenant tes premiers pas
Sur la voûte du crépuscule,

Où la tristesse
N'est qu'une parenthèse de soupirs
Crissant sous l'impact bienfaisant
Des lunes sauvages.

Hé! Va dire que la lumière est indispensable
A l'attelage des brumes
Pour qu'il te mène
Aux portes d'Avalon,

Hé! va dire aux sorciers d'après-demain
Que les réservoirs sont pleins
Pour le départ
Vers le centre de ton monde...




29 et 30 Mai 2016




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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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