Elle est La Loire, altière et sauvage à la fois,
Serpentant de l’Ardèche jusqu’au bel océan,
Défiant les obstacles tout en bravant le temps,
Favorite des reines, elle est e fleuve des rois.

En traversant l’Auvergne et ses volcans éteints,
Depuis Sainte Eulalie, le mont Gerbiers des Joncs,
Elle raconte l’histoire des ancestrales et des monts,
Qui un jour l’ont vu naitre et forger son destin.

Côtoyant la Bourgogne, abreuvant le canal,
A qui elle a légué, sans protester, son nom,
C’est vers le cœur de France, aux châteaux de renom,
Qu’elle bifurque sa course, en un destin royal.

Aux jardins de la France, à ses vals de tuffeaux,
Languide et scintillante, elle s’abandonne enfin,
Ainsi qu’aux plages blanches, ornées de sable fin,
Ou la quiète Touraine impose le repos.

Mais la douce Angevine, lieu des Plantagenets,
Désirant qu’ici voguent en l’endroit les Sapines,
Prés des quais de Ligny, rappelle à la mutine
Qu’en Europe elle est fleuve indompté, le dernier.

A la hauteur d’Angers, elle accueille La Maine ,
Puis accroit son débit dans le pays Nantais,
Elle roule de rage ses noires eaux tourmentées,
C’est la fin du périple, et la fin d’une reine.

Ses rives élargissant comme on ouvre ses bras,
Prés du quai de la Fosse elle prend la Chézine,
Avant que l‘Erdre s’offre, en une fin ultime,
Vers l’océan superbe ou elle succombera…..