A l’ombre des croissants de lune Aux fibres de vents mélangés A l’air, aux ocres des écumes Vois-tu mes rêves s’emmêler ? Aux bruissements d’ailes et de lins Aux tendres pétales froissés A l’évidence, aux lendemains Des émois se sont amarrés. A l’orée de songes de plumes Sous les toisons, outre les nuits Aux petits grains d’or ou de dunes Les mots s’aboutent ou se replient. Aux mouvements d’âme lointains A ce que d’autres n’osent pas Sous des aurores, faisant chemin Mon cœur s’y pend comme autrefois. A la chevauchée des nuages A ces poèmes surannés Aux tremblements de chaque page Mon être s’est enraciné.
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