Parodie de l’amour, voilà une triste vie Il racontait ses amours, sur le parvis Pas le mien, c’est un véritable oubli Je n’étais pour lui qu’un large surplis
Ces baisers ils me les donnaient salés Pour épicer sa trop grande générosité A me faire croire son désir d’inhabilité Au voyage amoureux sans objectivité
Il me susurrait des mots d’inefficacité Que je cueillais fruits de ma réalité Là ils pourrissaient sur ses lèvres sevrées En ma trop grande bonté de les accepter
Ses caresses titillaient mon émotivité Mais ces doigts se crispaient d’indignité De se fourvoyer dans mon bonheur avoué A lui tendre ma peau pour lui une calamité
Ses yeux me récitaient des prières qualifiées Nuisibles pour mon avenir de se faire violer Je ne rechignais pas à cette lueur bafouée Ma lumière se désunissait à sa pugnacité
Quand au soir il m’appelait avec férocité Pour me dire mon bel amour en rapidité Je ressentais la lame de sa perfidie déployée A ne vouloir que le pauvre charnel à tutoyer
Et mon cœur, mon pauvre cœur dilapidé N’a pas résisté à sa présence diligentée De son souci de profiter de mes bontés Je l’ai rejeté au loin, de sa vile affectuosité.
Je me suis résignée, on ne peut aimer Que celui qui vous offre son amour Et dont la fidélité n’admet aucun détour Quand justification a été d’avoir été débauché ☼₣€
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