C'est la faute à Verlaine, C'est la faute à Rimbaud.
Ermite : J'écris à perdre haleine, c'est la faute à Verlaine, A tomber sur des mots, c'est la faute à Rimbaud, Je n'ai pas les poches pleines, c'est la faute à Verlaine, Je courbe déjà le dos, c'est la faute à Rimbaud.
Les poètes : Il écrit à perdre haleine, c'est la faute à Verlaine, Il tombe sur des mots, c'est la faute à Rimbaud, Si tu n'as pas les poches pleines, c'est la faute à Verlaine, Tu courbes déjà le dos, c'est la faute à Rimbaud.
Ermite : J'écris à perdre haleine, Je n'ai pas eu à prier, ni mon père, ni ma mère Et pas même le bon dieu, Les mots étaient là , avant que je sois né, J'ai cherché une famille et je l'ai trouvée, Où l'on aime les mots, Où le coeur est gros comme ça, Sans que l'on est besoin de le clamer trop haut.
Les poètes :
Il écrit à perdre haleine, c'est la faute à Verlaine, Il tombe sur des mots, c'est la faute à Rimbaud, Sur ton chemin et l'âme sereine, c'est la faute à Verlaine, Les poches trouées et rien sur le dos, c'est la faute à Rimbaud.
Ermite : Je ne sais pas où je vais, Mais j'y vais quand même, J'écris et cela me plait, Pour exister , pas de problème, Je fais des pieds de nez Aux fausse libertés.
Les poètes : Et pour t'arrêter, Il faudra plus d'un censeur.
...
C'est la faute à Verlaine, C'est la faute à Rimbaud.
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