.’’Ah, qu’en termes choisis ces choses là sont dites’’
Énonçait le poète en des mots forts charmants,
Il aurait, par ailleurs, pu ajouter: ‘‘Pourtant,
De l’écrire sans faute est un plus grand mérite’’

Ah !!! L’heureux homme ayant vécu la belle époque,
Ou l’on soignait les mots, et le fond, et la forme,
Ou la noble écriture, respectant bien les normes,
N’était pas torturée, en copiant l’Amerloque.

Désormais tel on parle, on écrit le Français,
Encouragé par ceux chargés dé le défendre.
Le vieux François qui n’est, aujourd’hui, plus que cendres
Se meurt assassiné, par les siens délaissé.

Il nous faudra bientôt accepter les poèmes,
Sans juger des accords, ignorer l‘orthographe,
Mais Merde !!! Permettez qu’à l’ instant je m’esclaffe
Cela sera sans moi, j’abhorre ce blasphème.

Sans jamais proclamer d’être d’Hugo, l’enfant,
Chacun pose sa prose en toute retenue,
Seul critère obligé: un français convenu,
C’est le moins attendu, d’un écrit triomphant.

Qui n’a jamais ‘’fauté’’, et de s’en glorifier,
Doit comme Pinocchio, avoir bel appendice,
Reconnaître ses fautes ne fait pas préjudice
A celui qui entend conseil pour rectifier.

Poètes de tous poils et toutes conditions,
Que votre tache est lourde mais elle est salutaire
Sachant qu’il vous revient le droit de faire taire,
Ces fauteurs du Français: langage en perdition…………