Au fil du temps, des nuages qui s’abandonnent
Un fin paysage coule lentement
Par une simple goutte d’eau qui tamponne
Une éclatante lumière étincelante

Il fait si beau de voir le jour se levé
Les havres de paix défigurés
Si bon d’entendre les sons étouffés
Les montagnes hallucinées

Au fil des heures, des rivières qui se forment
Creusent encore et encore
Avec de simples gouttes d’eau les endorment
Avance profondément à tort

Ne jamais oublier que les larmes brûlent parfois
Forment des falaises de désespoir
A jamais elles percent les tréfonds de soi
Troublant nos chutes d’espoir

Au fil des secondes, les nuages disparaissent
Le ciel s’en trouve désemparé
Aussi vide que le désert, il est en détresse
Surtout ne jamais oublier

Les larmes brûlent-elles encore ?