Un tsunami d’horreur, tremblement des abimes, S’abat sans coup férir, sur femmes et enfants. Où sont donc les oiseaux, où sont leurs chants sublimes ? Car ici l’hirondelle ne fait pas le printemps…
Bonhomme hiver est mort, dans son palais de glace, Fondu sous la centrale aux radioéléments. Où sont passées les fleurs, où est figée leur grâce ? Car ici l’hirondelle ne fait plus le printemps…
Des tanks contre mes mains, et mes cris qui résonnent. Vouloir simplement vivre, à jamais, pour toujours, Libre comme l’oiseau sur la fleur de velours.
Dans ce jour qui s’élève, hors des canons qui tonnent, Je préfère tomber que de vivre à mi-temps. Mon Dieu comme c’est dur de mourir au printemps…
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