Comme elles sont fatiguées le soir Quand elles retrouvent leurs enfants Ces petites gens, dérisoires A qui la télévision ment. Elle nous raconte des histoires Que se révolter serait pire Qu’elles pourraient perdre tout l'espoir Que ne promet plus l’avenir… Méfiez-vous des petites gens Que l’on trahit Que l’on méprend Il suffirait d’un coup de sang Pour que l’émoi gagne les rangs. Réveillons-nous, petites gens Qui n’avons plus rien à présent Le pouvoir est au creux de mains De vrais brigands et de vauriens. Comme elles sont fatiguées d’y croire Quand elles se souviennent d’un temps Ces petites gens, dérisoires Qui ne se souciaient pas autant. On nous raconte des histoires Que la haine est à notre goût Au fond, qu’il n’est un seul espoir Que l’on se détruise entre-nous. Méfiez-vous des petites gens…
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