Cette poésie est ma réponse au défi du 20 février 2016 :
http://www.loree-des-reves.com/module ... hp?topic_id=4477&forum=21
Alors que l’espace-temps devant nous s’efface Et que la désespérance devient fugace, Le modem de Cavalier se met bien en branle, Et nous toutes et tous passons le chambranle De la porte du bel Olympe qui s’ébranle Devant la fougue des Loréens en délire, Désireux de voir Bacchus, ce n’est pas peu dire !
Qui ose ici réveiller les dieux de l’Olympe, Dit, au grand Bacchus, Zeus, dont la colère grimpe ? Je ne voulais pas que votre âme soit privée De mes ami(e)s de l’Orée, si vite arrivés, Lui répond Bacchus à l’esprit bien esseulé. J’ai tant désiré une fête inégalée Pour nous remémorer tous les bonheurs scellés. Laissez moi, Zeus, toutes et tous vous les présenter, Ces amoureux de notre langue sustentée. « Nous n’avions pas tout dit, lorsque l’on s’est quitté », Alors je veux parler un peu que l’on m’entende Afin que de là -haut je sois de leur cité Et que, dans chacun de leurs mots, l’amour m’attende.
Voyez ici Loriane, une passionaria Qui, de notre belle langue, fait des arias. Et la ci-devant Couscous, qui depuis ses brumes, Ecrit des nouvelles plus vite que sa plume. Et notre Grenouille, qui dans le fond des âmes, Fait naître, des belles citations, le sésame. Et voici Emma, de l’Orée, une exaltée Qui sait tant dans ses poèmes nous enflammer. Et d’Arielleffe, il faut citer son Azéline, Devenue fantôme, que je retrouve ondine. Et voyez Mafalda, au milieu de ses fables, Dont la sagesse nous rend sûrement affable. Enfin Athéna, dansant dans son avionnette, Pour qui, n’en doutez pas, la vie est vraiment chouette. Comprenez Zeus qu’en quittant ces belles madones, Il fallait qu’elles paraissent ici en amazones !
Comment puis-je les oublier? Et voici les hommes ! Cher Zeus, je crois qu’ils sont des drôles de bonhommes. Voyez mon ami Kjtiti avec ses vins De Montlouis que nous boirons au cours du festin, Car tel était assurément notre destin, Celui de partager nos belles âmes, enfin. Et voyez notre fier écrivain « Donald Duck », Nous vivons dans ses nouvelles, tels des « Tuck1 ». Et voici l’Ermite sorti de sa caverne, Dans ses poèmes, ses mots ne sont pas en berne. Et Isté qui vient enfin avec ses vins vieux ; On finissait par penser qu’il était gâteux. Je lui pardonne car maintenant il aime rire Et, de lui, il a éloigné toutes ses ires. Je ne vois pas nos très chers Exem et Marco, J’espère bien qu’ils nous reviendront illico ! Et voici notre petit nouveau, Cavalier, Qui est devenu, à L’Orée, un familier.
Tant d’autres sont venus que je ne peux citer, Renchérit notre Bacchus, vraiment excité. Qu’ils rejoignent notre auguste table aux plats d’or, Parmi les Dieux et ceux qui ne le sont pas encor! Et que dans ce banquet la bonne humeur reluise, Me convainquant que l’amitié est bien acquise, Dit Zeus aux invités, aux dispositions exquises. Dans les retrouvailles, s’illuminent les têtes Qui dressent sur leurs chefs des couronnes de fête. Des mets si savoureux de Corse et de Touraine Donnent un éclat à cette fête souveraine. Des vins de ces beaux lieux coulent dans les fontaines. Dans les urnes olympiennes, ces nectars radieux Sont offerts aux Loréens au milieu des dieux. Alors Kjtiti dit, sans être interrompu : « De Bacchus, de ses mots nous n’avons pas tout bu ; Il faudrait un fléau pour en être vaincu. Alors, ses écrits, apprenons à les boire, Un verre de vin à la main, pour en faire notre histoire. » Isté, sans se faire prier, dit à l’auditoire : « A nos belles bouteilles, ami(e)s, faisons la guerre Les savourer remettra notre humeur d’équerre. Et chantons et buvons donc, mes ami(e)s, buvons, Notre Bacchus vous en sera grée à raison. Quand bien même, à Olympe, les esprits s’animent, Cette fête connaît un succès unanime.
O soirée merveilleuse où le bonheur abonde, Les Loréens y sont les plus heureux du monde. Mais toute fête, en ses splendeurs éclatantes, Finit par connaître une fin révoltante. Pour autant les rires, les jouissances et le vin Laissent en chacun de nous un tourbillon divin. Alors Bacchus, auprès de toi, erre la joie Qui tant, d’hier à demain, ruisselle et flamboie. Auprès de toi, la faucheuse s’est fait entendre, Et si nous avons de la peine à la comprendre, Retrouvons nous dans les banquets des souvenirs, Là où le destin est de la circonvenir.
Jacques Hosotte
1.Tuck : une allusion à la grande culture nord-américaine de notre ami Donald. Dans le film « Tuck everlasting », la famille Tuck est une famille qui a quelque chose de particulier, car ils sont immortels. En effet, ils possèdent une source magique, véritable fontaine de jouvence qui leur permet de ne pas vieillir. Dans les textes de Donald, il y a de la fraîcheur, de la jeunesse éternelle, je trouve.
|