Aux poètes olympiens, Qui, sur un mont, parlez à la terre, Qui dressez les plus beaux des couverts, Le cristal de vos vers chantent une musique céleste. Ecoutez ma prière ! Je ne suis qu'un être de chair, Qui s'abaisse, plus qu'il ne s'élève, Mais si je dois me dresser, Que ce soit sur le seul mont que je connaisse, Le mont de Vénus, qui vaut bien votre Olympe Et dans lequel, je me love, " Love me tender, love me sweet..." Oh ! poètes olympiens, Il y a tant de beauté dans l'origine du monde, Que je n'ose m'élever jusqu'à vous, Pour vous adressez mes vers, Tant je ne sais que baisser les yeux Sur cet abîme qui élève mon désir Et vers à vers je dure, en jets d'encre obscurs.
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