| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Accueil >> xnews >> Yemen : Sana'a - Poèmes - Textes
Poèmes : Yemen : Sana'a
Publié par Cavalier le 17-02-2016 18:10:00 ( 913 lectures ) Articles du même auteur



Les mosquées de Sana'a, fort de pierre opulent,
Clinquant sous le soleil, d’ocres et blancs ciselées,
Surplombant les montagnes et les déserts brûlants,
Invitent les bédouins aux bazars étalés.

Non loin de la cité, autour de la citerne,
Entouré de ses femmes Abdallah te reçoit.
Et de cruches en fagots, en fantômes si ternes,
Les voiles enfin s’agitent, alors que tu t ‘assois.

Ce regard millénaire empreint du fond des âges
Posé dans la fraîcheur de la grotte aux alcôves,
Boit son lait de chamelle au goût de miel sauvage,
Oubliant sa jambia et sa kalachnikov.

Sous son turban d’hermine : un éclair ! ... Abdallah,
L’air interrogateur pointu comme un poignard,
Décrypte l’avenir, devine sa smala,
Demain en grandissant, être fier montagnard.

Aux terrasses des champs près la pluie scintillantes,
Aux grands troupeaux de mules et d’ânes et de chameaux,
Aux falaises trop sèches, aux arêtes accueillantes,
Aux chemins tortueux, Yémen aux mille mots...

Article précédent Article suivant Imprimer Transmettre cet article à un(e) ami(e) Générer un PDF à partir de cet article
Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
177 Personne(s) en ligne (25 Personne(s) connectée(s) sur Textes)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 177

Plus ...