Tu ressens l’ombre que d’autres ne voient Mille beautés quand l’espoir s’est gâché Je ne sais pas ce que tu fais parfois Ta vie tapie sous ses mots repliés. Je ne crois plus en tes joies empruntées Aux facéties que mon cœur ne veut pas Délivre-toi de ce mal attaché Puisqu’il nous broie au plus profond de moi.
Regarde-moi, comme enfin je te vois Quand ton poème est le sang que je crois Je t’attendrais ou me cacherais là A tout jamais, si ton cœur n’ouvre pas. Ne m’oublie pas, puisqu’enfin je te vois Quand mes poèmes sont les seuls que tu bois S’il faut quitter, gravir un au-delà Je m'en irai, si ton cœur n’ouvre pas.
Je reconnais cette indicible voix Mille secrets et ce monde emporté Tu ne sais pas ce qu’émane de toi Ni quel est l’ange qui a ravi la clef. Je ne sais plus ce que je t’ai volé La nuit s’étire à chacun de tes pas Délivre-moi de ce mal attaché Puisqu’il nous broie au plus profond de toi.
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