Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
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Re: Etape
Très cher Mercier,
Une étape en plusieurs étapes! Je trouve que ton poème peut se lire de différentes manières. J'ai voulu le lire plusieurs fois, une première fois, puis le laisser se reposer, et y revenir une seconde fois.
Et ce soir, il s'agit de la troisième fois. Et vois-tu, s'impose à moi une promenade des voies célestes, des cieux, de la nature à l'être et à son intelligence, en une progression poétique de feu, de flammes et d'or.
Je vois d'abord les voies naissantes de l'âme et du coeur s'initier et vibrer dans les espaces intergalactiques auxquelles elles donnent de la lumière. Je vois ces mêmes voies se construire dans les doutes des lumières naissantes et éclairantes, à partir d'un big bang galactique. On s'y voit comme dans un miroir où l'âme et le coeur commencent à se dessiner.
Et les voilà bondissant des cieux sur les plaines, que je vois riches et grasses. J'imagine les étincelles comme des espérances de belles constructions de l'esprit. Et voilà qu'arrive la magie de l'eau salvatrice qui libère l'âme de ses silences, de son langage silencieux, pour pousser l'esprit à verbaliser ses peurs et ses angoisses de construction. Et je vois un alizé régénérateur!
"Les yeux se courbent en faisceaux d'hirondelles" : quelle puissance des mots! Les yeux qui volent en soi, au milieu des neurones, ai-je envie de me dire, pour y aller chercher des "idées étranges", des idées vives, dans les voies supérieures de l'esprit éclairées par les astres et les cieux.
Que deviendront toutes ces idées éclairantes de l'esprit : métal rare, or , argent, plomb? Tout reviendra au silence des cathédrales. Mais le sont-elles? le resteront-elles?
Je vois ces pensées s'épanouir en espérance. Quelque soit leur évolution, elles auront une assise d'or.
Et, toujours est-il, les pensées nous conduiront sur notre radeau de la vie vers des abîmes qui pourront avoir un caractère de fraîcheur. Quoi qu'il advienne, il en résultera une belle construction de l'âme et du coeur.
Très cher Mercier, voilà comment j'ai vécu ton poème. J'ai mis plus de temps à te répondre cette fois-ci, et tu me le pardonneras.
Merci pour ce très beau texte.
Porte toi bien. Au plaisir de te lire encore et toujours.
Amitiés de Bourgogne.
Jacques
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