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Accueil >> xnews >> Je suis conquis par les mots - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Je suis conquis par les mots
Publié par Istenozot le 12-02-2016 09:00:00 ( 918 lectures ) Articles du même auteur



Un clin d'oeil, presque une réponse au poème "cauchemar poétique" de mon frère l'Ermite.

Alors que minuit de moi s'approche,
De tous les mots je me pose sur la roche.
En mon âme, ils me font tant d'encoches.
De ce jour qui pouvait être maigre,
Laissant en mon être des émotions aigres,
De mon âme ils deviennent l'hypocras.
Ils me libèrent de la peur, Bon débarras!
Avec eux, je ne crains plus tous les minuits.
Ils éloignent de moi, des angoisses, les bruits.
Je cueille de leur beauté tous les fruits,
Tant mon âme, leur saveur, m'instruit.
Venez me conquérir. Je veux me construire.
Que dans tous les élans, vous veniez me séduire.

Jacques Hosotte

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Auteur Commentaire en débat
Ermite
Posté le: 12-02-2016 20:35  Mis à jour: 12-02-2016 20:35
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: Je suis conquis par les mots
Mais, ils sont là !
Ils te disent
Et tu es conquis.
Bises,
Louis.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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