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Accueil >> xnews >> Les condamnés - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Les condamnés
Publié par mafalda le 04-02-2016 13:05:21 ( 1080 lectures ) Articles du même auteur



Sur le sol usé
Des pas, traînaient des pieds
Sur un sol fatigué
Geignaient les fantômes du passé
Tressaillaient les entrailles abîmées
Des condamnés.
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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Cavalier
Posté le: 04-02-2016 15:32  Mis à jour: 04-02-2016 15:32
Accro
Inscrit le: 13-01-2016
De: France
Contributions: 151
 Re: Les condamnés
une ambiance...

j'ai aimé

Cavalier
Istenozot
Posté le: 08-02-2016 15:18  Mis à jour: 08-02-2016 15:18
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Les condamnés
Chère Mafalda,

Ne me demande pas pourquoi, je me vois passant sur le pont des soupirs à Venise.
Je soupire sans expirer. Et je respire la force de ce poème court mais si prenant!

Merci, mille mercis pour ce poème qui saisit l'âme malgré soi!

Bises.
Amitiés de Bourgogne.

Jacques
mafalda
Posté le: 09-02-2016 06:04  Mis à jour: 09-02-2016 06:04
Plume d'Or
Inscrit le: 02-02-2013
De:
Contributions: 836
 Re: Les condamnés
Merci à vous deux pour votre passage, vraiment.
A bientôt, bonne journée!!!
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.
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