"… Et passent les caravanes"
Les épaules pliées sous le poids de l’enclume, Je passe mon chemin vers la cité grandiose, Hors l'asphalte ennemi sous les platanes en plumes Enfin se dénudant aux relents de pluviôse…
Là -bas, où les plombiers remplissent tout l’espace, Câblant des neurones aux ténèbres automnaux, Remaillant des filets sur moultes carapaces Et brasant des tuyaux en beaubourgs infernaux…
J'aperçois un grand chien filant des chats d’airain, Plus fort que mes envies, plus souple que mes doigts. Je lui crie : L’ami vient ! Il a l'œil vipérin, Ne bronche pas d’un poil, et sa queue seule ondoie…
Las ! J’arrive à l’hôtel pour y passer l’hiver, On me montre ma niche, on me dit être chien, Le taulier n’entend rien quand j’aboie mon calvaire : J'étais en mon pays bon informaticien…
Cavalier
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