‘’Quand la traite faucheuse, me coupera l’envie, De rester sur l’ORée, lire la poésie, De Bacchus, Donaldo, Exem, et leurs consorts Ayant lu leurs écrits, j’accepterai mon sort’’.
Ainsi, je m’exprimais dans un curieux poème, Evoquant la camarde, il y a quelques semaines, Mais par gout du défi, toi le Corse frondeur Tu m’as pris de vitesse, partant bien avant l’heure.
Une question, depuis, taraude mes pensées De nature essentielle, primordiale et sensée : Bacchus à tu songé, à prendre une chopine De vin, car saches le, même les Dieux tétinent
Du Paga Debiti, Malvoisie ou d’épine De ce sang de la vigne, qui flatte nos narines, Avant de procurer, aux nobles épicuriens Que nous sommes, l’envie, le gout d’un ‘’j’y reviens’’
Quand tu verras celui que l’on dit créateur, Passer sur son nuage, et en apesanteur, Passe lui ce message : ‘’ à l'ORée on t’en veux De voir partir Bacchus, nul n’en à fait le vœu’’
Lui qui parle d’amour, et d’aimer son prochain, Fais lui lire tes écrits, il me semble opportun Qu’il parcoure la prose, d’un vrai gentil, d’un sage Il serait temps pour lui d’amender son image.
Sans vouloir abuser de ton temps éternel, Bacchus, vois ce prophète, fais lui part des nouvelles, Qu’il sache qu’en son nom quelques fous de lui même Pour un dessin, massacrent, en criant au blasphème.
Toi qui faisais rimer amour avec humour, Avançant qu’un bon rire valait bien des discours, Livre-lui ce bon mot de Georges Wolinski : ‘’La vie sans humour est un glaçon sans whisky’’
Bacchus, tu sais combien, j’adore la bombance, Mais sachant que là haut t’auras pas la dispense De venir partager l’andouillette, si tu vois De ton nuage, un gars faire l’andouille, c’est moi !!
Et si l’envie te prend par une nuit sans lune De venir nous saluer, j’ai encore quelques une De ces bonnes bouteilles, en cave de Montlouis Qu’ensemble, on devait boire, on se l’était promis………..
Publié en janvier 2015
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