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Accueil >> xnews >> Ma peine à être - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Ma peine à être
Publié par malhaire le 08-01-2016 13:40:04 ( 841 lectures ) Articles du même auteur



Quand c’est toi qui me garde en vie
Toi mon amour, mon bel hiver
Tu sais bien que perdre l’envie
Est errer plus loin que l’enfer.
Tu fais de moi l’anomalie
Et je n’ai plus que ta présence
Les jours où tu me qualifies
Je suis plus vivant que l’on pense.
Quand c’est toi qui me garde à vue
Comme un silence au fond de soi
Tu rôdes encore, et décousue
Enserre mon cœur et la nuit.
Etrangeté, d’être paumé
Si je me penche à la fenêtre
Je me fous de l’éternité
Ne retiens que ma peine à être.

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Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 13-01-2016 22:02  Mis à jour: 13-01-2016 22:02
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Ma peine à être
Que c'est bon de te relire !

Citation :
Tu sais bien que perdre l’envie
Est errer plus loin que l’enfer.


Excellent !

Il faut aimer ces désespérances qui nourrissent.
Et font un très beau poème.
La souffrance du vide est aussi un moteur.
Merci
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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