Ce matin, quand je me fuis acheter ma baguette Une petite pièce d’airain, ouvrit mes yeux peints Je me suis penché, pour lui donner la main Dans mon chaud, porte-monnaie elle m’a rejoint
En rentrant bien qu’harassé, je lui ai demandé : Que faisais-tu là usée, sans voix à me regarder Elle me répondit : - je cherchais sage une amitié - De celle qui à la vie, je ne saurai oublier jamais
Peux-tu me dire, qui es-tu, D’où viens-tu roi ? - Je suis une enfant perdue, seule de la grande rue - Mon identité est gravée sur le revers de mon nu - Je suis étrangère, à la frontière ils ne m’ont pas vu
-Tu ne m’as pas répondu ! Pourquoi étais-tu ici ? - Je suis tombée de la poche, de celle qui t’oublie - J’ai de la peine pour elle, ce matin pas de gâterie - Elle n’aura plus de goûter à priser tos ces jours ci
- Que veux tu que je fasse gentillet de toi à mon maintien ! - Gardes moi près de toi, je veux être ton bon présent - Je ne suis pas trèfle mais je peux être plaisir ardent - Porte bonheur malicieux d’un destin surabondant
J’ai compris et je l’ai retiré sage, de mon portefeuille Pour la garder près de moi, et ne plus éprise la donner Il serait dommage de perdre en vérité la neuve amitié De l’étranger, qui indubitable vous comble de sincérité.
Il fut ce jour de nouvelle année, adieu l’hier perdu Je vis près de la chance sans jamais ne rien lui demander Quand temps de paix nous délivre des chemins d’iniquités ☼₣€
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