Il me souvient d’un temps ou loin des artifices De ce monde surfait, aux emblèmes factices, Il flottait en chacun, un peu de cet amour, Vers son prochain, sans rien, en attendre en retour.
La chose est révolue, cette époque n’est plus, En terme de partage, absence de surplus, Désormais c’est mon moi, qui régit la planète, Au marché du mépris l’humain fait ses emplettes.
Pour le prix d’un aller en paradis virtuel, Des barbares aliénés font des actes mortels, Sous couvert de croyances, par écrits érigées Dont l’interprétation serait à corriger……
On massacre à tout va sur la planète terre, L’air et puis les forêts et la flore et la mer, Fruit d’une volonté des nantis de vouloir Toujours plus de dollars, toujours plus de pouvoir.
Un jour se lèveront tous les enfants du monde, Nonobstant leurs couleurs, ils feront une ronde, Et sous cet arc en ciel formant une coupole, Ensemble entonnerons :’’ Dansons, la carmagnole’’
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