Mon ciel avait son manteau noir Mes jours étaient devenus soirs Trop vite était passé le temps L’hiver remplaçait le printemps.
Seulement qui peut retenir Longtemps, le cours de l’avenir, La longue route de la vie A la poursuivre, nous convie.
Porté par le vent ce message Semblait descendre des nuages. Trop tôt partis, les êtres aimés, Par Eole, ainsi, s’exprimaient.
Du destin, j’ai repris la route, Dans l’attente de quelques joutes A livrer à cette existence, Dont les roueries souvent me tancent.
Mais pour la joie de ceux que j’aime Du malheur je ferai carême, Et si combat, je dois livrer Pour leur bonheur, je lutterai...
|