La solitude me berce Par la plus tendre de ces caresses Elle me suit, me poursuis Tel un fantôme à l'agonie Elle s'abbat chaque jour, fardeau Elle est devenu une deuxième peau
La solitude, arme du petit matin Détresse du jour qui vient Être son propre meilleur ami Quand la confiance a tout détruit Être sa meilleure défense Je suis devenue ma dernière chance
La solitude, confidente de toujours Abandonnée par l'amour Elle se confronte, seule, à la vie Consciente d'être démunie Elle laisse l'espoir s'échapper Et la peur la désarmer
La nuit laisse toujours place au jours Le ciel est bleu, et devient gris Les larmes poursuivent leur parcours Un sourire et le temps se poursuit Rien ne l'arrête ni ne l'arrêtera La solitude trouvera un jours le complice de ces pas.
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