Lorsque devant de grandes peines je soupire Alors que par leur puissance mon âme est prise, Je vole vers la musique que j’ai apprise. Devant sa force rédemptrice, je respire.
La beauté sobre d’un chant grégorien m’attire. Un motet de la Renaissance est ma hantise. Avec un concerto baroque, je pactise. A l’écoute d’une pièce d’orgue j’aspire.
Viennent alors les sonorités de mon enfance Conduisant mon cœur à des bouquets de plaisance. Je chante alors mes peines, qui, ma raison, dresse.
Je suis ainsi désenchaîné de leurs nuances. Revient en moi les harmonies de l’espérance. Toi, la musique ! Toujours vers toi, je me presse.
Jacques Hosotte
|