Une bouche s’est scellée à jamais.
Est-ce un cri ? Est-ce un chant ? Point trop de larmes, sourires seulement. Demain c’est ma fête, ma joie est entière. Jamais bouche n’aura déployé autant de lumière Pour cacher, souvent, moult tourments. Ses lèvres se sont refermées à présent.
Bouche d’un rouge vermeil Tant de sourires tu as donnés ! Lèvre à nulle autre pareille Que de blancheur as- tu dévoilée !
Tu semblais parfois bien intimidée Pour ainsi te retrancher dans ta tour d’ivoire En laissant ta compagne, devant tous, rayonner. Et pourtant que de trésors contenais tu, que d’espoir ! Je t’ai suivie en laquant souvent mes lèvres d’un rouge vermeil Je ne l’ai pas fait en dévoilant bien souvent mes joies, mes écueils.
Bouche d’un rouge vermeil Tant de sourires tu as donnés ! Lèvre à nulle autre pareille Que de blancheur as-tu dévoilée !
C’était une bouche d’un rouge carmin Qui offrait à chacun un sourire étincelant Cette jolie bouche s’est refermée un matin Pour nous laisser orphelins et pantelants. Je la devine encore et surprend à vouloir l’imiter Mais non cette bouche est unique, il me faut l’accepter.
Bouche d’un rouge vermeil Tant de sourires tu as donnés ! Lèvre à nulle autre pareille Que de blancheur as-tu dévoilée !
C’était la veille de ma fête C'était ma maman
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