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Accueil >> xnews >> La morue - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : La morue
Publié par Ermite le 13-11-2015 11:07:22 ( 900 lectures ) Articles du même auteur



Elle n'en put plus et mourut, la morue,
Elle,qui nageait en eaux troubles,
Avec des maquereaux un peu fourbes.
Tant de requins, qui sur elle, se ruent !

Pas même un poisson-pilote,
Volant jusqu'à cette nasse,
Pour la sortir de cette mauvaise passe !
Qu'un corps, pour payer la note.

Il n'y avait pas d'autre chemin
Et se laissa mettre le grappin
Et n'aspirant plus à rien,
Elle mourut sous un air marin,

La morue...

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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 14-11-2015 10:50  Mis à jour: 14-11-2015 10:50
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: La morue
Mon très cher frère,

Mais qu'elle est donc cette morue, qu visiblement aurait dû changer de rue?
Ne vas me dire que tu vas me la proposer en huile. Remarque, ainsi, elle pourrait avoir des vertus. Je ne les veux pas mauvaises!

Je les préfère dans mon assiette. Ah une magnifique brandade de morue, ou peut être un rougail de morue complété de quelques morceaux d'avocat.
Je voulais ainsi, en modeste avocat, défendre la morue. Je prèfère son nom de cabillaud!
Et tout cela, je pourrais le boire avec un grand chablis!

Merci pour ce délicieux moment.

Je te souhaite un magnifique week end qui, pour ma part, sera musical, dès cet après midi et tout demain.

Bises.
Très fraternellement.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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