S en vient l'hiver et sa froidure, Novembre pleure et ça perdure, Le paysage est sans couleur, L'air est glacial, l'automne se meurt;
Les monts aux rondeurs hivernales Qu'effleure à peine un rayon pâle Semble enfermer un grand silence Que seul le vent trouble et offense !
Et la plainte aigüe des bernaches A l'horizon que rien n'entache, D'un vol régulier griffe l'air Vers d'autres contrées de la Terre !
Dans les boutiques et dans les rues, Noël prend forme et nous salue, Au grand bonheur de ces enfants Qui ne se soucient guère du temps !
Tandis que les ombres s'étirent Sur le soir jusqu'à en mourir, Avalées par la nuit hostile, Les gens se pressent, quittent la ville !
Ainsi débute la saison Que viendront à juste raison, égayer dans les jours prochains Le Père Noël et ses lutins
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