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Accueil >> xnews >> Turpitudes cannibales - Poèmes - Textes
Poèmes : Turpitudes cannibales
Publié par icare le 10-11-2015 23:20:00 ( 978 lectures ) Articles du même auteur



Arrachez moi a ce monde,
Je ne sais quoi y faire,
Arrachez moi a cette peau,
Elle ne fait que me coller,
Avec force et obstination,
Et ce depuis longtemps déjà,

Libérez moi de cette enveloppe,
Écorchez moi délicatement,
Pellez ma peau patate puis,
Nourrissez vous de ma chair,
Buvez mon sang,
Je suis le christ votre sauveur,

Et Grâce à vous,
Je n'aurai plus besoin de maison,
Je n'aurai plus besoin de voiture,
Je n'aurai plus besoin de chemise,
je n'aurai plus besoin d'avoir besoin,
De reproduire mon besoin d'avoir besoin.

Et ainsi, ténèbres parmi les ténèbres,
Je serai une ombre parmi les ombres,
Un souffle de vent frais,
A mes heures perdues une tempête,
Que dis-je un ouragan,
Enfin une petite brise de rien du tout,

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
mafalda
Posté le: 11-11-2015 02:42  Mis à jour: 11-11-2015 02:42
Plume d'Or
Inscrit le: 02-02-2013
De:
Contributions: 836
 Re: Turpitudes cannibales
Et bien! Serais-tu un écorché vif, (sourire) ?
Merci pour ce texte sanguin, bien à toi, bonne journée,
emma
Posté le: 12-11-2015 21:16  Mis à jour: 12-11-2015 21:16
Modérateur
Inscrit le: 02-02-2012
De: Paris
Contributions: 1494
 Re: Turpitudes cannibales
Hello !

Une belle inspiration qui me plait beaucoup !

Attention avec les majuscules en début de vers : on a parfois l'impression qu'elles sont aléatoires.
Ne pas confondre "à" et "a"...

"A"mitié !!!!
icare
Posté le: 14-11-2015 01:08  Mis à jour: 14-11-2015 01:08
Semi pro
Inscrit le: 01-09-2015
De: Elysée
Contributions: 129
 Re: Turpitudes cannibales
Chère mafalda je pense que j'ai été un écorché vachement chanceux, mais peut être on est tous dans le même sac, bref dans la même peau, peau d'âne, peau de chagrin.
icare
Posté le: 14-11-2015 01:18  Mis à jour: 14-11-2015 01:18
Semi pro
Inscrit le: 01-09-2015
De: Elysée
Contributions: 129
 Re: Turpitudes cannibales
Merci Emma, je vais essayer de corriger... je pense que oui c'était un peut aléatoire j'ai écrit un peut vite.. mais des fois on se relit puis on se dit bah non je vais jamais écrire ça... Tu sais ce que c'est, pourquoi c'est aussi dur d'écrire?
Amitié
Istenozot
Posté le: 14-11-2015 18:09  Mis à jour: 14-11-2015 18:09
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Turpitudes cannibales
Bonjour Icare,

Serais-tu donc Icare qui, en se brûlant les ailes, veut s'arracher du monde?
Approche toi du soleil de la poésie mais ne t'y brûle pas!
Continue dans la poésie et son soleil t'éclairera!

J'aime bien ta rage.
Mais j'aime encore plus le souffle du vent, la petite brise de rien qui nous raffraîchit après l'ouragan. Oh, elle est timide, mais sa timidité est sa force qui peut devenir ténacité et pugnacité!
Il vaut mieux une petite brise permanente qu'un ouragan éphémère. Ne crois-tu pas?

Merci pour ce texte que j'ai beaucoup aimé.

Et continue à nous faire plaisir, dans un ouragan ou une petite brise!

Je te souhaite un magnifique dimanche.

Jacques
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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