Ce poème est dédié à la mémoire de René Girard, décédé le 4 novembre dernier :
René s’en est allé où chacun doit se rendre, Parmi les modestes, les grands, les Alexandre, Dans le vain royaume de la grande faucheuse, Qui est, auprès de nous, humains, si batailleuse. Mon désir de te lire fut très mimétique, Auquel tu as donné sa valeur authentique.
Ob la di ob la da, René est toujours là .
Tes écrits ont vraiment fait couler beaucoup d’encre. Ils ont jeté en mon esprit une belle ancre. Tu fus ici critiqué, là bas adulé, Pour tes théories si vivement formulés. Elles éclairent la pensée de tous les humains. Il convient bien de leur faire le baisemain.
Ob la di ob la da, René est toujours là .
Aujourd’hui, de toi, je vis le funeste tourment Et je m’en vais vivre ému ton éloignement. Quant bien même le mauvais sort t’a mis en bière, Mes yeux, mes mots te maintiendront dans la lumière. Fortes ou fragiles, tes idées resteront des merveilles. Et reviendront souvent, chantantes, à mes oreilles.
Ob la di Ob la da, René est toujours lÃ
Ta musique des mots est celle des Mariachi Qui, de la tristesse violente, m’affranchit. En toi, j’ai senti l’eau, la terre et le soleil J’ai cru tant toucher à la vérité vermeille. Même si ta mort me rend vraiment flagada Je dis à la faucheuse, Ob la di ob la da.
Ob la di Ob la da, René est toujours là .
Jacques Hosotte
PS :
Je ne résiste donc pas au plaisir de vous proposer une version d’Ob la di ob la da Marriachi. https://youtu.be/Tk4oxJ-8cdg
|