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Poèmes confirmés : La victoire fébrile de l'oubli
Publié par Istenozot le 06-11-2015 21:50:00 ( 794 lectures ) Articles du même auteur



Dans les envolées bien lyriques de ma vie,
Le chemin des ombres obscurcit mes pensées ;
Elles flétrissent mon âme et veulent être oubliées.
De leur disparition, je peux être ravi.

Je n’ai pas oublié mon enfance d’Alger,
Ses blanches rues sous un ciel puissant et superbe,
Son beau soleil, ruisselant de toutes ses gerbes,
Mais ses malheurs aussi, qui m’ont fait enrager.

Sans l’oublier, on peut ternir ce que l’on aime,
On peut chasser de soi jusqu’à son souvenir,
Mais pour autant, de son cœur, ne pas le bannir.
De tout notre être, il demeure le maître suprême.

Tout au fond de notre âme, une voix douce et tendre,
Qui, au milieu de nos émois, se fait entendre,
Ravive ce que l’on a vu naître et finir,
A vouloir qu’il en devienne notre avenir.

Soyez donc pour nous le printemps qui se veut naître,
Aux mille roses qui veulent se faire connaître.
Elles sont d’adorables fleurs qui peuvent périr
Dont le culte éternel va toujours nous ravir.

Jacques Hosotte

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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