Trop de pleurs, trop de souffrances Trop de mélancolie et de maltraitance Nuit et jour je souffre Elle souffre Ma sœur ma moitié Mon autre mon éternité
Pourvue qu’elle soit réversible cette souffrance, cette maltraitance Je ne sais si c’est le cas Ce n’est pas ça que je vois Devant moi de l’ombre, du noir, du désespoir Pas de joie ou très peu, surtout surtout du dégoût
On se donne, on se plie On se courbe, on subit On cri, il n’y a personne
Rien que moi et elle ! On s’entraide, mais en vain La douleur est telle qu’on n’y peut rien La mort oui, c’est une idée Y a que ça qui pourrait nous soulager
Enfin ! me soulager
|