Ô mes ami(e)s, chevaliers de la poésie, Alcades des nouvelles et des textes choisis, Vous qui venez en personne libre à l’Orée, Aspirant vraiment à de beaux moments dorés, Les muses qui adoubent nos frêles écrits Pleurent la disparition d’un très grand ami.
Où es-tu, toi dont l’âme nous transporte au loin Dans les espaces fleuris, dans tous les recoins De nos espérances ternies ou amoindries ? Reviens ici pour être encore par toi saisi. Tes textes embellissent nos désirs, nos envies, Donnant à notre cœur une seconde vie.
Dans chacun de tes mots, de tes vers, je respire ; A la compréhension de ton être j’aspire. Comme j’aime tant, tous tes textes, consulter, Sans bien comprendre si je peux les mériter. Mais je vole, je m’envole là tu nous emmènes. Des beautés révélées par toi, je suis l’Arsène !
Ton pseudonyme est devenu ici insigne ! Ma plume plane vers toi pour te faire un signe. Eloigne de nous, de l’absence, le destin, Et permets-nous de revenir à tes festins De poèmes fins, de nouvelles florissantes, Aux saveurs et aux broderies éblouissantes.
Jacques Hosotte
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