Ode à la joie de mourir de rire

Je voulais vous susurrer à demi- mots mon aventure d'une soirée d'enfer :

Je venais de remercier mon boulanger de m'avoir fait perdre le goût du pain, lol ! et après avoir remis les volets à la boutique, dévisser le billard, ranger mes outils,brefermer le pébroque qui s'aérait à l'entrée du royaume des taupes et remiser mon fiacre, donc, après avoir fini ma journée, je dinais assez tard de mon bouillon de onze heure et allais au frigo me chercher une bonne salade par les trognons accompagnée de pissenlits par la racine, Miam miam !

Tout en dégustant mes verres, euh -vers- de ma bière préférée couleur sanguine nommée “la mort subite” , je lisais mon journal préféré : la gazette de St Maur et tombai sur un article décrivant ma propre fin, enfin ... : j'étais mort de rire en apprenant ma faim imminente !
J'en avalai ma chique en regardant le dessin “de moi” épousant la camarde tout en avalant mon extrait d'acte de naissance.

J'en tombai à la renverse en me relevant et en lâchai la rampe, j'en ai cassé ma pipe de surprise car je venais de passer mon arme à gauche (pipe et fusil hérités de mon grand-père) et faire un grand saut de côté pour passer de “vie” (nom d'une rivière de Vendée) à trépas :

Je venais de caboter sans m'en rendre compte : incroyable; j'ai donc atteri dans le jardin pour dépoter mon géranium et payer ma dette à la nature en rendant mon âme, mon esprit et bien entendu mon dernier soupir

Après tout cela, je vous tirerai bien ma révérence mais me trouvant désormais à droite du Seigneur, parti les pieds en avant mais tout de même 6 pieds sous terre, vous comprendrez que c'est un peu compliqué une fois clamsé !

Aussi, n'oubliez pas en partant de souffler la veilleuse, de tirer le rideau, de boucler la malle dans laquelle j'ai fait tailler pour l'occasion mon costard de bois et de disparaitre plus vite que le panda car cela pourrait bien rendre les cimetières bossus

Ouf soirée bien remplie !

Lawrence