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Poèmes confirmés : La jeune femme,
Publié par Ermite le 21-10-2015 12:03:25 ( 882 lectures ) Articles du même auteur



Comme un cours d'eau
Dans la profondeur d'une gorge,
Qui grossit et qui gronde,

Comme un étau
Dans la profondeur d'un coeur,
Qui étouffe et qui serre,

Assise sur son lit,
Blanche de fatigue,
La jeune femme fragile,

Par la peur assaillie,
En cette nuit qui ne finit,
Ne veut pas dormir.

La jeune femme,
Aux pleurs contenus,
Si avide de vivre,
A peur de mourir.

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Auteur Commentaire en débat
Marco
Posté le: 22-10-2015 11:52  Mis à jour: 22-10-2015 11:52
Plume d'Or
Inscrit le: 17-05-2014
De: 24
Contributions: 725
 Re: La jeune femme,

Ah, cette peur de la nuit éternelle !
Elle se fait jour, toujours, dans les moments de fragilité, de doute, de solitude
Sûrement pour que l'on garde l'appétit de vivre.

Cette peur doit être éphémère d'un sinon c'est l'enfer sur terre !



Louis, parfois je suis cette jeune femme.

Merci

Amitiés
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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