Quand Maman est partie, vers un monde meilleur, Un arc en ciel divin est monté dans les cieux, Elle avait emmené des crayons de couleur, Pour repeindre l’azur, bien mieux que le bon Dieu.
Quand Maman est partie vers un monde meilleur Les oiseaux, brusquement, cessèrent de chanter, Tous, sauf un rossignol chantant jusqu’à plus d’heure «Le chant des deux grands bœufs», sa chanson préférée.
Quand Maman est partie vers un monde meilleur Mon enfance, soudain, est revenue vers moi, Je revoyais les joies, les rires et les pleurs, En place Letellier, si merveilleux endroit .
Quand Maman est partie vers un monde meilleur, Est ressorti, dés lors, nombre de souvenirs, Vacances à Guérande, Montlouis les noces d’or, Inoubliables instants, ponctués par son sourire.
Quand Maman est partie vers un monde meilleur En emportant son âme, l’archange prit aussi Nos fastes enfantins, échos d’enfants rieurs, Une mémoire se meurt, notre histoire s’enfuit.
Quand Maman est partie vers un monde meilleur, Nos larmes se changèrent en pétales de roses, Les anges avaient appris, qu’amoureuse des fleurs, Avec celle de Ronsard, ils voulaient qu’elle repose.
Quand Maman est partie, vers un monde meilleur, Toutes les cloches à Tours se mirent à tinter J’ai aussi cru entendre celles du Sacré cœur, Et si c’est un mensonge, elle l’aurait mérité. .
Quand Maman est partie, vers un monde meilleur, La terre, un court instant, s’arrêta de tourner, Puis elle reprit sa course, on a séché nos pleurs, Sise prés du Bon Dieu, Maman nous en priait.
*Poème déjà publié, un maudit mois d'Octobre ou maman est partie.
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