Mon corps tout entier tremble Que vois-je ? Serait-ce elle ? Du moins qu’est-ce qu’elle lui ressemble Mon cœur qu’as-tu ? Vent, tout cela est-il réel ?
Quelle journée, quelle matinée, ma vie Tout-à -coup elle prend sens et quel sens Et je la sens et je la vois, enfin je vis Seigneur des seigneurs serait-ce toi qui me récompense
Ouranos est-ce bien votre fille que je vois Pausanias cher ami c’est la Céleste n’est-ce pas ? Ourania je te vois dansante, riante, je te sens dans mon cœur L’Amour enfin, quelle joie, quel bonheur !
Tout ce qu’on dit est donc vrai Absolument, les couleurs magnifiques La béatitude, la verte jalousie, tout est avéré La souffrance, les larmes, tout est indéniable, véridique
Ce gouffre nommé solitude et qu’il y a Entre ce que je ressens pour elle Et ce que pour lui plaire lui dire je dois Qui se creuse, profond, quand inaccessible sont leurs bretelles
Et plus candide encore est cette rage, ce prurit Qu’a notre plume et qui fait que l’on dégoise En vers, en prose, en mot, en dessin, « je t’aime, oui » Alors on écrit, on écrit et nos larmes ponctuent nos phrases
Ourania, espèce de péripatéticienne que m’as-tu fait ? Cruelle, vile, malicieuse, déesse qui se joue des mortels Les hommes t’ont donc déçu et ainsi tu imagines te venger Je te déçois encore plus, mortel soi,t mais doté d’une cervelle
Toutes vos machinations et manœuvres j’ai découvert Vous vouliez me faire aimer l’amour et pour toujours indécis Pensant me rendre sinoque, pour vous ce que Cronos fut pour votre père J’arrache la toile de mensonges que vous montiez et révèle ainsi
La triste femme que vous êtes réellement Déguisée en Ourania, vous êtes en réalité Pandème Mais chère amie vous qui m’avez trompé astucieusement Je vous remercie car maintenant l’amour j’aime
Je le vois sous toute sa splendeur et magnificence Ayant omis la Toute-Puissance de l’Amour, de votre homonyme Je sens que la mangerez chaude votre vengeance Peut-être que vous devriez laissez refroidir le plat, suivre la maxime
Un homme qui aime détient le plus grand des pouvoirs Imaginez bien que pour avec Pandème discuter J’ai du voyagez jusqu’aux Cieux et Saint-Michel voir L’homme pour son amour est enclin à tout sacrifier
Inlassable romantique au velléitaire caractère Amoureux de l’amour, je suis l’allégorie de tout ceux Qui comme moi aiment tout, n’ont rien, parfaits célibataires L’ « Amator omnia et nihit » je me nomme et pour être heureux Je vous conseille mes amis de me fuir comme la noire peste Aimez tout, n’oubliez rien, priez Pandème, je m’occupe du reste.
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