Vivre n’est qu’incertain et pour ceux qui espèrent Vieillir paisiblement, confortable et serein, Est-il inexorable de se perdre en chemin Dans les songes cruels des heures mortifères ?
Doit-on seulement se plaire aux désirs d’une quête Toujours se déplacer, pour ne pas s’effondrer, D’une pensée à l’autre qu’on ne peut qu’effleurer Et au gré d’idéaux que notre cœur affrète ?
Faut-il être au présent de réalités rares A peine esquissées, en pièces effritées, Mais dont l’âme voudrait être enfin créditée Pour que notre mémoire, à dessein, s’en empare ?
J’ignore le tempo des comptes à rebours Mais je sais qu’il est tard quand le temps n’a plus cours Et que son ressenti se pare des chagrins Qui, las, pèsent trop lourd sur notre cœur d’humain,
Pour exalter les rêves d’un ultime recours.
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