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Nouvelles : Naufragé: Chapitre 1
Publié par toto le 28-09-2015 18:50:00 ( 917 lectures ) Articles du même auteur



NAUFRAGE

I
Dans la tempête


- Est-ce bien compris, dit la professeur d'histoire, du 10 juin au 5 juillet, nous partons avec les 4ème Tokyo en croisière sur l'océan pacifique.
- Ta bien entendu Alex, on va sur l'eau alors fais gaffe à pas nous faire couler avec tes 57....euh pardons, 157 kilos !s’exclama une fille de la classe.
Tout le monde éclata de rire sauf Jérémy, son meilleur ami, une fille et bien sûr, Alex.
- Arrêtez de rire et prenez vos agenda, reprit la professeur, notez la date du séjour et prenez ce papier qui est à faire signer pour la semaine prochaine!
La sonnerie retentit.

Les bus passèrent. Collégiens et collégiennes repartirent vers leur maison. Quand à Jérémy, il rentre en vélo chez lui.
Il avait 13 ans.

Une fois arrivé, il appela sa mère :
- Eh m'man, on part en croisière dans 3 mois. Tiens, voilà le papier à signer.
- Je suis contente pour toi, dit elle tout en le signant, où ce passera -t-elle ?
- Bah lit le papier. C'est marqué sur l'océan pacifique. Pourquoi ?
- Oh, pour rien ! Juste pour savoir, le navire est sécurisé ?
- Bah oui ! Qu' est ce que tu crois.

Jérémy alla à son PC jusqu'à ce que ses parents l'appellent pour le dîner.
Pendant la nuit, Jérémy fût réveiller par son père :
- Debout ! On a un truc à faire.
- Tu veux faire quoi à 23 heure ?
- Voler du fric.
- Quoi ?
- Minimum 2000 dollars.
- C'est le prix qu'on doit payer pour le voyage !
- J'ai pu d'argent, je vais en voler !
- Pff !
- Écoute, si t'es pas d'accord, je les gardes pour moi !
- Maman est au courant ?
- Bien sûr que non !

Leur famille n'avait pas beaucoup d'argent et le père de Jérémy allait souvent en voler.

Arrivé devant une usine, ils cassèrent les caméras et entrèrent. Devant eux, il y avait une porte quasi-blindé. Le père de Jérémy étant un expert en la matière, il fît sauté la grande porte en à peine 3 minutes. Et là, le bingo, il y avait un gros sac avec 100 000 de dollars dedans. Le père de Jérémy s’avança. Il évita sans difficulté les lasers invisibles, et prit le sac. Par malheur, le sac toucha l'un des lasers. Une
alarme se déclencha. Jérémy et son père coururent à toutes jambes et sortirent de l'usine, ils avaient réussis.

Les 3 mois passés, les 2 classes se réunirent devant le
collège. Elles étaient excitées à l'idée de partir en croisière. Et pas n'importe où, sur le plus grand océan de la Terre.

Le vol fût assez long, mais personne s'ennuyait car tout le monde discutait entre amis. Le voyage ne fût pas si long que ça en faite pour les collégiens.

Une fois arrivé sur le port de Los Angeles, des dizaines de cris retentirent, devant eux, il y avait un magnifique paquebot. Plus beau que tous les paquebots déjà construit au paravent ( à leurs yeux ).
Les 2 classes montèrent dans le navire. Puis, le paquebot partit pour 3 semaine et demi.

Le voyage fût long de Los Angeles à Hawaï.
Les collégiens dormirent une nuit sur l’île américaine. Puis, ils repartirent sur l'immense océan pacifique.

Une fois à quelque milliers de Kilomètre de la Terre ferme la plus proche, le vent commença à souffler très fort. C'était la nuit.
Au début, Jérémy n'arrivait pas à dormir. Le navire basculait. Un coup à droit, un coup à gauche.
Jérémy et son ami, qui étaient dans la même cabine, se réveillèrent tous les deux.
- ça tangue beaucoup dit donc, dit Alex.
- Oui, je me demande si les autres arrivent à dormir.

Soudain, un grand « Crraaaccc!!! » retentit.
- Je vais voir se qui se passe Alex, je reviens, dit Jérémy.
Il marchait dans les couloirs mais on aurait dit que personne n'avait rien entendu. Il revient dans la cabine et se rassoit sur son lit :
- Bizarrement, tous le monde dorent et n'ont rien entendu, dit-il.

Pendant une bonne heure, les deux amis restèrent dans la cabine. Ils avaient entendu une bonne centaine de grincement.

Jérémy entendit alors un ruissellement : de l'eau… dans les couloirs !!!
Il ouvrit la porte et vit l'eau recouvrant le sol. Il referma aussitôt la porte.
- Alex, on a un petit souci. Je pense que la secousse de tout à l'heure, c'était un rocher qui a heurté la coque, et qu'elle c'est ouverte.
Alex ne répondit rien. Après réflexion, Jérémy dit à Alex :
- Écoute, je vais aller prévenir les autres. Toi reste ici. Ouvre la fenêtre, mais ferme la si l'eau arrive à son niveau.
Comble le dessus de la porte pour que l'eau ne rentre pas. Je reviens te cherchez tout à l'heure, OK ?
Alex fit un signe de tête.
- OK c'est bon. J'y vais, à tout de suite.

Jérémy sortit et alla d'abord frapper au porte de la classe :
Sortez de vos cabines !!! cria t-il.
La moitié de la classe se réveilla et sortit de leur cabine.

- Tout le monde restent calme s'il vous plaît sinon on y passera tous !!! Remontez sur le pont et prenez un maximum de personne à bord des canots !
Flavie ( la fille qui n'avait pas ri quand la classe c'était moqué de Alex ) demanda à lui demanda :
- Qu'est ce qui se passe Jérémy ? Il y a un problème ?
- J’aimerais ne pas avoir à te le dire, mais nous sommes en train de couler.
- Oh non c'est pas vrai !
- Écoute, va avec les autres sur le pont et rejoins un canots OK ? Moi je continu de donner l'alerte. Vas-y !

Jérémy continua sa route et alla prévenir les passagers cabines par cabines.
Sur le pont, les élèves et les autre passagers avertis tentaient de rejoindre désespérément un canot.
Après un quart d'heure dans les couloirs, Jérémy se rappela que Alex était toujours dans leur cabine.

L'eau avait énormément monté depuis tout à l'heure. Le couloir de leur chambre était presque à moitié rempli d'eau et le niveau montait de plus en plus. Jérémy descendit en direction d'Alex. Arrivé devant leur porte, il l'ouvra rapidement et la referma. La pièce était désormais rempli à moitié d'eau.
- Suis moi ! Prends ta respiration, il y a de l'eau de l'autre côté.
Jérémy ouvrit la porte et les deux garçon nagèrent vers les escaliers. Alex du reprendre de l'air, et Jérémy fit de même.
Le couloir fût alors entièrement inondé. Ils arrivèrent tout

de même à rejoindre les étages supérieurs.
En haut des escaliers partialement submergé, Flavie les attendait encore.
- Qu'est ce que tu fais encore là ? Je t'ai dit de rejoindre les canots ! Dit Jérémy.
- Désolé, je voulais être sûr que vous étiez remontez !
Les trois élèves coururent vers le pont du navire.
- Bon, je pense que maintenant, tous les canots sont déjà partit. On va devoir se débrouiller !
Jérémy alla dans les cuisines qui n'étaient pas encore sous l'eau. Il pris des outils tranchants et revient sur le pont Il découpa des planches de bois rapidement et sortit une corde de sa poche.
- J'ai toujours prévu de la corde en croisière et qu'à où on coulerait, dit-il.
Il attacha les planches entre elle puis le jeta à la mer le plus près possible.
- Écoutez moi ! On va sautez tous ensemble en se tenant la main pour éviter de perdre l'un de nous trois. Une fois dans l'eau, il faudra rejoindre le radeau ,OK ?
- OK ! Dirent Alex et Flavie.
- A trois ! Unnnnnnnnn, Deuuuuux, Trois !
Les trois élèves sautèrent alors dans la tempête. Ils réussirent à rejoindre le radeau comme prévu.
Soudain un vague surgie et renversa l’embarcation de sauvetage. Ils ne pouvaient luter contre le courant. Avant de s’évanouir, Jérémy sentit une main s’agripper à la sienne. Une personne allait au même endroit que lui.
Une seule.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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