Ce poème est ma réponse au défi du 26 septembre 2015 :

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Un trublion espérant créer la chienlit
Au Vatican, sans vouloir créer un conflit
Interpelle un bénédictin aventureux
Pour lui demander d’un air vraiment malicieux
La manière d’obtenir une audience papale.
Je ne veux pas lui proposer une bacchanale,
Dit-il à son interlocuteur étonné.
Je veux lui soumettre des idées couronnées
D’un très grand bon sens et d’originalité.

Allez y donc tout droit à votre adversité,
Vous l’y découvrirez bien, sans naïveté,
Lui rétorque le bon moine avec conviction.
En fait d’audience et sans aucune restriction,
Le trublion se mêle parmi les évêques
Dans le synode où il se dit de l’église grecque.
Et plutôt que d’aller se faire voir chez les Grecs,
Le voilà qu’il harangue le pape en beau mec.

N’étant vraiment pas en odeur de sainteté,
Permettez au pêcheur dressé chez les curés,
De vous proposer une bouffée d’au delà
Avec des idées dignes d’une tombola.
Pour l’égalité entre les femmes et les hommes
Pourquoi ne pas élire une papesse en somme,
Qui vous seconderait dans votre ministère,
Mais sans vous exposer au péché d’adultère.
De l’église, elle pourrait être la chancelière.
Vous êtes une église universelle m’a-t-on dit,
Alors le gouvernement doit être aboli,
Et les secrétariats d’Etat seront confiés
A des gouvernements catholiques étrangers.

C’est la chienlit que vous voulez, répond le pape,
Non, c’est la terre promise que je retape,
Pour un nouveau destin qui honore Moïse,
Qui, du chemin de croix, éloignera la brise.
C’est vous mon chemin de croix si vous insistez !
Je trouve que je n’en ai pas encore dit assez.
Je vous trouve réellement très dogmatique
A empêcher les prêtres de se marier.
Vous en faites ainsi des mordus d’anxiolytiques.
Accouplés, ils seront vraiment équilibrés.
Ce synode pourrait prendre ces décisions,
Et prendre des cœurs une nouvelle possession.
Tout cela me paraît être prématuré,
Lui rétorque le pape, par ses mots torturés.

Notre trublion clôture ainsi le synode :
Nos opinions demeurent donc aux antipodes,
Vous ne vous déciderez qu’aux calendes grecques
Laissez encore ces idées dans les bibliothèques,
Ce sont nos enfants qui le verront, dit le pape.

Jacques Hosotte