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Poèmes confirmés
:
Bande annonce
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Publié par
mercier
le
21-09-2015 00:02:41
(
931
lectures
)
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Ton sillage rougeoie De scories mimant l’horizon.
Ici, Le hasard souffle ses orages Sur la nuit Qui t’abreuve d’illusions.
Sur ton radeau matinal, Tu étonnes la marée, Et tes pirouettes Fendent l’azur Encore indolent.
Tes songes alignent Leurs chorales animales Dont la voix attribue à la brume Les couleurs d’un combat.
Violet: Saison perdue, Lasse, Tramée de soupirs Se perdant dans les criques De tes poumons automnaux.
Indigo: Lame d’étincelles Saluant l’aube, Devant l’autel des dauphins De retour de la vallée des souvenirs Où s’ échoua Ton vaisseau Un jour, Au Large de Vermillon Sands.
Hier, Tu parlais encore Cette langue perdue Que des algues en transfuge Traduisirent en lianes Désireuses de conquêtes.
Et tes pas se perdirent Dans la trajectoire de galions fantasques…
Vert: Emeraude indiscrète Enfouie dans des terres lémuriennes Riches en rosaces majestueuses.
Jaune: Souffrance première Ressentie Alors que plancton rare, Tu dérivais dans le reflet auburn D’océans instables. Savais-tu que bientôt Tes flotteurs couvriraient Une si large surface?
Tu réalises: Post-scriptum d’étoile, Tu illustrais déjà Les pages miroitantes De grimoires Chuchotant dans la grammaire des larmes.
Oiseau vulnérable, Tes ailes rappellent Les avirons des pirogues Egarées dans le sang Des constellations anciennes.
Maintenant… Leur or Installe dans tes yeux La houle baroque Des instants capiteux Dont rêvent les licornes Fascinées par la faconde Des émissaires de Polaris.
Tu sais… Ces voyageurs silencieux Surent apporter A tes ancêtres hybrides La rumeur des vents Le calme des fjords Et l’invention du sourire Sécurisé par l’aigle de Sparte.
Orange: Albâtre ciselé Par l ‘écume des mers intérieures, Il héberge l’ironie des fées, Celles-là mêmes Qui décorent d’ocelles Les flancs des géants, Ces planteurs de totems Extraits du ventre des volcans.
Apprécie… Cette contrée en amont Où tu découvres Des monastères marins Egrainés le long des sentiers. Tu les connais, Ils offrent aux iles esseulées De tristes couronnes d’amertume Quand les voiliers Se perdent la nuit…
Orange encore: Feu d’initiales Monnayant ses spirales Contre une mélodie Installée à la proue De ton regard.
Rouge: Etoile mourante Dans le crissement de tes pas Dont le bruit de fond Donne au futur Des virages arrogants et fiers.
Blanc enfin: L’onde que tu recevras Accorde à ton envol Un dessein obscur Tu comprends, Tu comprends?
Il faudra que l’orge croisse Dans les landes asséchées, Que tes ambassadeurs Partent en urgence Vers les frontières du royaume: L’étendard Que ton double brandit Fait trop d’ombre A nos sortilèges.
14 et 20 septembre 2015
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Auteur |
Commentaire en débat |
Loriane |
Posté le: 22-09-2015 14:35 Mis à jour: 22-09-2015 14:35 |
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
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Re: Bande annonce
J'ai tout aimé de cet arc-en ciel Citation : Tes songes alignent Leurs chorales animales Dont la voix attribue à la brume Les couleurs d’un combat.
Violet: Saison perdue, Lasse, Tramée de soupirs Se perdant dans les criques De tes poumons automnaux. Je regrette de n'avoir pas plus de temps pour te lire ton univers est un enchantement Citation : Tes songes alignent Leurs chorales animales Dont la voix attribue à la brume Les couleurs d’un combat.
Violet: Saison perdue, Lasse, Tramée de soupirs Se perdant dans les criques De tes poumons automnaux.
Images, rythme... tout est fait pour le rêve qui emporte. libre et à bride abattue. Merci
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Istenozot |
Posté le: 23-09-2015 23:59 Mis à jour: 23-09-2015 23:59 |
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
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Re: Bande annonce
Cher Mercier,
Quel bonheur de t'avoir lu et d'être entré dans ton monde coloré aux couleurs variantes suivant les élans de ton âme, qui répondent à ton monde des émois par des couleurs vives ou sombres!
Ton être est touché par le rougeoiment des scories qui veut atteindre l'horizon. Je veux y voir, j'y vois l'horizon de l'espérance.
Mais dans ton présent, ici et maintenant, le hasard qui est fait de nuit et d'illusions laisse la place à la force de l'étonnement (l'étonnement de soi peut être?) et des songes, des rêves. Les rêves sont léoniens, puissants . Ils mènent à des combats. Sont-ils violets ou bleus? Des combats violets, des combats perdus conduisant aux soupirs. Des combats bleus condusant peut être à l'aube des bénéfices des souvenirs où l'âme s'est échouée. Mais du violet à l'indigo, quelle est la différence. Ce sont des couleurs proches!
Cela vaut la peine donc d'aller voir ce qui s'est passé hier, dans tes souvenris finalement. Des algues où tu t'englues aoux lianes avec lesquelles tu voles dans la puissance des souvenirs. Des combats à la conquête par la quête des souvenirs! Vive les souvenirs!
Je te le concède, le passé peut être fantasque. Il faut parfois aller le voir en mettant son casque (et ce n'est pas pour la rime!).
Je note que topn présent est violet et que tu passes au vert et au jaune. Tu peux passer, tu es au vert. J'ai la fibre humoristique ce soir. N'en prends pas ombrage! Sincèrement, à partir, d'ici, j'ai la sensation que tu m'ouvres une porte qui me conduit à la réalisation de soi, de toi plutôt ("tu réalises").
Tes souvenirs lointains sont faits de gemmes colorées qui te conduisent aux sourffrances originelles! Sont-elles des étoiles filantes? Elles te reviennent dans le livre de la magie de ta vie et des perles de larmes tombent sur lui à leur lecture en ton être.
Tu es vulnérable. Nous sommes vulnérables. Elles viennnent des constellations loitaines de son esprit et de son âme. Ces vers m'émeuvent beaucoup :
"Oiseau vulnérable, Tes ailes rappellent Les avirons des pirogues Egarées dans le sang Des constellations anciennes."
Nous revoilà au maintenant de la présence des tes souffrances, dans ton présent. Ils sont d'or, ils sont magiques en raison de leur présence dans ton conscient.
Que j'aime aussi ces vers :
"Tu sais… Ces voyageurs silencieux Surent apporter A tes ancêtres hybrides La rumeur des vents Le calme des fjords Et l’invention du sourire Sécurisé par l’aigle de Sparte."
Je demeure silencieux devant leur force du silence, du langage silencieux des souffrances, de leurs vents, de leur calme.
Et nous voilà , la couelur de l'appétance, la couleur qui stimule le plus l'appétit!
Orange et encore orange!
Puis rouge : La mort? Quelle mort? La mort des souffrances ou la mort de leur impact négatif sur norte âme.
Et enfin le blanc. Je le comprends? Je lève mon étendard tel une chevalier d'autrefois et je vais combattre mon double qui vit dans les souffrances sans en tirer tout le parti positif.
Voilà comment je reçois ton poème mon ami. Je veux y voir un combat intérieur entre son être désireux de tirer tout le positif de ses souffrances et de son être qui se laisse submerger par ses souffrances et qui, plutôt que de les combattre, les enfouit.
J'ai particulièrement aimé ton monde coloré et imagianire. Il est des vers qui ont créé en moi des émotions très vives.
Au plaisir de te lire encore et toujours cher Mercier.
Porte toi bien.
Amitiés de Dijon.
Jacques
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