COUPABLE DE DOUCEUR
La douleur,
Aujourd'hui, ne sait plus faire souffrir ;
Le silence des lamentations et des soupirs, A provoqué la fin du mot "subir".
Sa torpeur Effraie le cœur de ses rancœurs.
UNE DERNIÈRE FOIS,
La partie est bel et bien finie ;
Les mânes avaient auguré, à l'aube de la nuit, Que ses ébats avec l'accalmie étaient maudits.
Son goût pour l'apaisement est devenu l'aigreur, Qui met à mal le malheur !
DANS UN LOURD SILENCE L'ACCALMIE ET LA DOULEUR S'ÉTREIGNENT,
Cette douleur a été exclue, à tire-d'aile ;
Ses promesses de vie éternelle, Brûlées, aux confins de l'irréel.
Espace, où elle ne sera plus qu'une sensation, Faisant partie, de l'imaginaire, d'une émotion.
AVANT QUE CETTE DERNIÈRE NE SOIT QU'UNE SENSATION PERDUE !
Marco
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